Jeudi 24 juillet 2009
18°
C
Suite
Retour accueil
vent fort,
ciel uniformément gris.
Après le petit déjeuner et la vaisselle, voici
l'opération pliage de tentes assez délicate. Heureusement
il ne pleut pas . Du coup Patrick et nous allons célébrer
la messe vers la croix sur le bord du mont avant de descendre à
Manigod. Messe très "aérée" avec juste une goutte
de pluie. Messe remplie de paix. Nous savons Jésus
présent au milieu de nous même si nous ne le voyons ni ne
le sentons.
Ensuite commence la partie difficile de la journée : les
vtttistes sont partis les premiers. Le Clovis a été
garé roues avant dans un trou. C'est Madeline qui le pilote avec
Christelle. Mais impossible de le sortir du trou : ses roues patinent.
Finalement un touriste qui passait là par hasard va nous tirer
d'affaire : le Clovis est accroché par une sangle à sa
voiture et petit à petit il parvient à le sortir de
son inconfortable position. Nous voici sur le chemin caillouteux ,
Clovis devant, camping car derrière . Mais les
difficultés continuent : le chemin d'aujourd'hui est aussi
impossible à descendre qu'il l'avait été à
monter hier. Lentement, très lentement, en seconde, puis en
1ère, les véhicules font cahin caha leur descente.
Les
virages en épingle à cheveux se succèdent,
occasionnant quelques sueurs froides aux deux conductrices et à
leurs passagères. Les marcheurs que nous croisons hallucinent en
voyant Madeline au volant du camion trop gros pour elle. Par contre, le
macaron "handicapé" ayant glissé à l'avant du pare
brise, ils prennent Bénédicte et Françoise pour
d'affreuses camping caristes et leur jettent des regards
méprisants sans prendre garde à leurs saluts polis et
à leurs sourires. Tant pis, on ne peut pas plaire au monde
entier et à sa belle-mère. Nous nous cramponnons à
saint Joseph qui ne nous fait pas défaut. Au col des Aravis nous
apercevons les vttistes en train de repartir. Ils doivent parvenir
à Manigod par les sentiers en évitant la route
goudronnée dont les bas-côtés sont creusés
très profondémentpour permettre l'écoulement des
eaux de fonte des neiges, ce qui représente un réel
danger surtout lors des croisements. ce sont donc les deux
véhicules d'accompagnement qui vont 'y coller. Aeux les joies
des virages dangereux et de la circulation au milieu des voitures
pilotées par des habitués agacés de leur
lenteur.Nous prions saint Joseph derechef. Arrivée à
Manigod où nous pique niquons à proximité de
l'église. Le
soleil revenu tape fort sur les coups de soleil des
premiers jours, mais la chaleur nous fait du bien. Sur le coup de 14h30
nous partons en direction de l'étape du soir : le hameau
des Grangettes un fond de vallée au pied de la Tournette.
L'orage y arrive quelques instants après nous.A peine le temps
de monter les tentes, d'étendre la bâche sur le camion et
les cataractes se déversent. Pendant 1/2 heure l'eau ruisselle,
les tentes mal fermées sont inondées.Sauve qui peut
général. L'équipe de préparation du temps
spi réfugiée dans le camion se félicite
d'être à l'abri et au relativement sec.L'équipe de
cuisine prépare le rizotto sous la bâcche en chantant
à tue-tête. Comme la pluie s'est enfin
arrêtée nous pouvons manger tranquillement.C'est la
dernière soirée de Patrick parmi nous. Demain vendredi,
il reprend le train à Annecy pour rentrer dans le Jura . Il faut
profiter de cette dernière soirée ensemble. Joyeuse
veillée loup-garou dans le noir.Bénédicte ayant
enfin compris la règle du jeu s'amuse de tout son coeur.Ensuite,
retour dans les tentes encore humides. Demain il faut se lever
tôt, à 5h30 avant d'entreprendre la montée sur la
Tournette.Nuit calme et paisible.