NARRATION CAMP VTT
D’AUMONERIE DES LYCEES du diocèse de Saint Claude. Du 22 au 29 juillet 2012
Dimanche 22 juillet
2012 Départ du camp
Fort du Larmont sous
le Grand Taureau
Ciel variable. Forte bise. brrr.
A11h30 sur le
parking toutes les familles se retrouvent
pour le repas.
Pique-nique joyeux avec accueil des retardataires. A13h30
François donne le signal du départ ; les vtt vont suivre la crête parallèle à la route qui relie Pontarlier à Morteau. Rendez-vous aux environs des Gras au lieudit Charopey dans un pré appartenant à
M. Rogeboz qui le met gracieusement à notre disposition. La
route se rétrécit sensiblement et, passé
Messe priante et chaleureuse qui nous fait entrer en douceur
dans l’esprit du camp pour toute la semaine : nous ne sommes pas seuls,
Dieu nous accompagne et nous donne sa grâce.
Après la messe, l’équipe de cuisine nous apporte une
délicieuse soupe à la tomate, bien chaude ; la casserole est raclée jusqu’à la
dernière goutte. Ensuite salade de fruits avec tous les restes des gâteaux de
ce midi. En fin de soirée, M Rogeboz vient nous rendre visite et propose de
faire un grand feu de camp avec les restes de sapins éparpillés à l’orée du
bois. Patrick et les jeunes s’y mettent
aussitôt .Du coup ils vont pouvoir passer la nuit dehors, et seront réchauffés
jusqu’au matin par ledit feu.
Les Gras – lundi 23
juillet 2012
7,5° C ciel bleu, forte bise.
Après le petit déjeuner Patrick nous quitte .Bénédicte,
arrivée hier à 23h, reprend sa place au volant du c.c. juste après le temps spi
préparé par François Daniel et son équipe. Avec Damien, frère de Bénédicte, qui pilote le Clovis, nous allons faire les
courses au supermarché de Pontarlier. Les jeunes reprennent la route des crêtes ; rendez – vous à midi aux Prises
Ils vont commencer par une belle descente mais devront aussi gravir une rude côte qu’il vaut mieux
entreprendre avec la perspective d’un bon pique-nique plutôt que l’estomac
alourdi par un repas trop copieux.
Le temps de prendre le pain au Frambourg, de faire le plein
d’eau, et nous attaquons la petite route qui mène aux Prises, avec Vincent,
récupéré aux Verrières de Joux.
Arrivés sur place nous constatons que personne n’est encore là. Du coup, nous
recherchons l’emplacement adéquat et dénichons une sorte de plate forme, en
haut d’un grand pré, tout contre le bois. L’attente commence. … Enfin, sur le coup de 14h15, voilà François
en éclaireur sur la route, qui nous fait
signe que tout va bien.. Bientôt les voici tous, en ordre dispersé ;
heureusement ils n’ont pas l’air trop fatigué. L’emplacement choisi convient à
tous et la préparation du pique-nique commence. Les sandwiches sont accueillis
avec joie, mais le vent du nord, qui ne s’est pas calmé, rafraîchit
considérablement l’atmosphère. Le soleil nous brûle et à l’ombre on grelotte,
d’où des allées/venues entre tous les lieux possibles. Le repas à peine
terminé, la sieste commence.
Clémence s’installe dans son sac de couchage, la tête à l’ombre
et le corps au soleil. Ainsi elle pourra se reposer sans avoir froid et le sac
sera débarrassé de toute trace d’humidité
avant d’être déposé dans la tente pour la nuit.
Vers 16h, étant donné qu’on ne bougera plus de l’après midi,
le terrain de volley est installé et une partie s’engage. Dès qu’elle est
terminée chacun prend sa gourde pour aller se doucher dans le bois
pendant que le soleil est encore là. Car la soirée promet d’être fraîche. Emma,
7 ans, fille de Damien, va aussi prendre sa douche avec Béné. A18h, c’est
merveilleux, tous les groupes sont prêts à prendre leur service. Quand il n’y a
pas de difficulté imprévue on peut respecter les horaires sans problème. Le
groupe de préparation du temps spi s’installe à l’écart avec Vincent. Ils
embauchent d’office Cecilia qui joue de la trompette un peu plus loin. Emma
essaie de lire des B.D., mais étant donné qu’elle vient juste de terminer son
CP, elle trouve plus facile de lire uniquement les titres, ce qui n’est déjà
pas mal. L’équipe de cuisine avec Franck se lance avec enthousiasme dans la
confection des brochettes de fruits sauce chocolat. Franck aimerait beaucoup y
participer mais on lui a confié les oignons à éplucher ; alors, en bon animateur, conscient de ses
devoirs, il s’y attelle courageusement pendant que les autres se lèchent les
doigts en douce. Repas dans la bonne humeur aux dernières rafales de
Les Prises – mardi 24
juillet 2012 ciel bleu 16,5 ° C
Merveille ! Une matinée vraiment tiède !. Les
courbatures du premier jour se calment vite aux chauds rayons du soleil levant.
Béné et Damien ont sorti tout le matériel nécessaire au petit déjeuner. Bisous poisseux de confiture sur les joues déjà
enduites de crème solaire. Après la vaisselle et le démontage des tentes nous
nous rassemblons auprès de notre Dieu pour lui confier cette nouvelle journée.
Le temps spi encadré par un chant accompagné à la trompette par Cécilia très experte est l’occasion de nous rappeler que cette
semaine de camp vtt ne sera réussie que
si elle est vécue dans la solidarité entre nous grâce à la solidarité de Dieu
envers nous
Au programme de la journée : descente sur la Suisse,
puis remontée à Entre-les Fourgs avec
arrêt pique-nique au refuge de La Queue à
5km de Jougne.
Comme hier, les véhicules arrivent assez tôt au refuge, à
proximité duquel coule un joli torrent. Il est 12h15. L’endroit est bucolique
et ensoleillé, une table et des bancs sont déjà installés à un endroit plat. Il
sera facile de faire sa toilette avec l’eau du ruisseau. Du coup Damien et
Béné, aidés de Emma, installent les matelas mousse et sortent le matériel pour le pique-nique.
Le groupe de vététistes arrive à 14h15, comme hier. Ils sont enchantés après avoir utilisé la technique dite
« du tendeur » proposée par François.
Comme hier ils sont affamés. Beaucoup commencent tout de même par aller se laver et se changer. De temps en
temps les nuages cachent le soleil. Aussitôt la fraîcheur se réinstalle. Après
Refuge de la Queue,
mercredi 25 juillet 2012
Petit déjeuner très gai également. Les quelques timidités du départ ont vite fondu au chaud soleil de l’amitié.
Salade de museaux, anecdotes de la nuit : .F.D. a eu un peu mal au dos
ainsi que Damien. Bénédicte a eu un peu froid,
Vincent a eu la chance d’entendre un chevreuil réer à quelques pas de
lui. Il paraît que c’est très bruyant !
Une fois la vaisselle et le rangement terminés, nous nous
rassemblons au soleil pour le temps spi
et le lancement de
Au bout d’une heure François et Damien reviennent
bredouilles. La pluie se calme petit à petit ; le lieu de vie est installé
sur la petite estrade de bois devant le chalet. Heureusement que nous ne sommes
pas trop nombreux.. Il va être 18h : l’heure de lancer le repas et de
préparer le temps spi. Avec Damien, François installe le camping-car sur cales
pour qu’il soit dans une position moins acrobatique car le pré est très pentu.
La table est mise. Nous sommes parfaitement à l’aise. Ceux qui le peuvent
prennent place sur les bancs entourant la grande table de bois, les autres dans
les fauteuils de jardin. Au menu : tranche de melon, jumbalaya dont
l’odeur fait saliver tous ceux qui s’approchent du coin cuisine. Julien qui
avait commencé avec réticence à rejoindre le service de cuisine, s’est enthousiasmé
à la préparation de ce plat. Nous rions tous de le voir ainsi transformé
et affairé ; ce qui ne l’empêche pas, en vrai Franc-comtois, de nous annoncer de la « ragougnasse » au moment
de servir ! Dès le repas terminé, l’équipe de vaisselle se met à l’œuvre.
Les autres vont se préparer car ce soir, c’est la veillée énigme.
Voici de la visite : M. Bourgeois, le propriétaire du terrain, vient passer la
soirée avec nous. Il est chaleureusement accueilli. L’inspecteur Bourrel (alias
François Daniel) a fort à faire pour
démêler le vrai du faux entre tous les personnages de cette histoire de
meurtre, de voiture volée et de canari
crevé….La malle de déguisements a été pillée et nous rions beaucoup à
l’apparition de chacun des protagonistes
M. Bourgeois reste toute la soirée et participe
à tous les temps de cette excellente veillée.
Le calme s’est installé sur le pré, les étoiles scintillent.
Il est l’heure de dormir….
Réveil en douceur. Tout le monde est en pleine forme. Le soleil et la douceur de l’air
laissent augurer une bonne journée. Après le temps spi de l’équipe de Franck,
axé sur le bonheur, nous nous
préparons à partir. Aujourd’hui : descente sur le lac de
Joux, puis rendez-vous au village de l’Abbaye à
son aire de jeux où nous nous retrouverons à midi. Béné se charge des courses
de la journée, et Damien, de
remplir les jerrycans au point d’eau
.Après Rochejean et les Hopitaux Vieux, il nous reste à passer
par Vallorbe pour parvenir au village
du Pont, puis au Sentier et enfin à l’Abbaye .Nous nous en sortons
honorablement malgré les nombreuses déviations qui émaillent le trajet et arrivons sur le coup des 13h à l’aire de
jeux du village.
Tous les jeunes y sont déjà ainsi que Damien et Emma avec le
Clovis. Beaucoup se sont déjà baignés et se reposent au soleil. L’arrivée de Béné avec ses provisions les attire et ils
viennent aussitôt aider à la préparation des sandwiches. Julien ose même réclamer un sandwich à la « ragougnasse ! »
Après la sieste il est l’heure de se mettre en route pour
parvenir à notre étape de ce soir : une des pâtures de M. Guillaume
Poncet ; soit à la Duchatte,
soit à la Racine ou encore au Couvert à la Bouche, Mais impossible de joindre M. Poncet au
téléphone. Les vtt partent donc en éclaireurs, suivis par les véhicules. La
côte est assez raide et parfois même impressionnante. Nous croisons Mme, puis
M. Poncet qui nous proposent d’aller vers le petit chalet « Bambi »
Où nous trouverons un abri en cas de pluie, car de gros
nuages ont envahi le ciel.. Finalement les vtt nous rejoignent au Couvert
à la Bouche et les jeunes montent
tout le matériel au refuge du Bambi, situé derrière le murger (muret
de pierres grossièrement assemblées) .
Le Clovis et le camping car devront, quant à eux, aller se garer après le
passage canadien , évitant ainsi d’être caressés par les museaux des génisses
pourvus d’un anneau de fer ce qui provoque des rayures disgracieuses sur les
carrosseries des véhicules. Le ciel s’est chargé, le tonnerre gronde à
intervalles réguliers et quelques gouttes de pluie nous atteignent.
Heureusement tous les sacs personnels ont été entassés sous l’auvent du refuge.
Et nous sommes rassurés de savoir que nous pourrons manger à l’abri et au sec
en cas d’orage. Le chalet, construit en 1952
a été détruit par un incendie, rebâti
en 1977, et on voit qu’il est entretenu par des gens soigneux. L’orage
se rapproche, la pluie commence à tomber. L’équipe de cuisine ‘est installée
sur la terrasse gravillonnée située
devant la face sud du chalet. L’équipe de table sort toute la vaisselle
dont nous aurons besoin pour le repas. L’équipe de préparation de temps spi
avec François Daniel, s’est installée dans l’herbe, à l’écart. Un autre groupe
prépare la veillée avec Vincent. L’orage est de plus en plus proche ; mais
brusquement le ciel se dégage et la pluie cesse de tomber. La menace a disparu
pour l’instant. Cependant, la table étant déjà mise, les jeunes décident à
l’unanimité de manger à
l’intérieur : ils sont bien fatigués et c’est très tentant de bénéficier
d’une table et de bancs confortables pour le dîner. Ambiance très joyeuse et
détendue. Tout de suite après le repas l’équipe de vaisselle s’attelle à son service dehors. Les autres installent
le décor pour la veillée : un grand drap blanc étiré entre deux
poteaux : en l’occurrence : Franck B. à gauche et F.D. à droite. Les
spectateurs sont assis sur des restes de matelas mousse qui les isolent du sol.
Thème du spectacle : une journée au camp vtt : florilège des mots ou expressions favorites de François
ou des animateurs. Les spectateurs s’esclaffent. Puis c’est au tour de Vincent
de présenter la narration d’un nouveau venu au camp, le tout illustré par des instantanés de Margot,
Lyne et Justine. C’est à mourir de rire .
Comme la nuit tombe vite, nous nous promettons de
revoir ces saynètes plus tranquillement le dernier soir du camp.
Puis Béné et les filles, guidées
par François, partent en vtt jusqu’au refuge Rapin où elles pourront passer
Refuge Rapin –vendredi
27 juillet 2012 16, 5° C Ciel bleu, parsemé de quelques nuages roses.
Les filles se lèvent doucement et rangent aussitôt leurs affaires. La plupart
ont dormi à l’intérieur du refuge dans la toute petite salle bien tiède. Une
autre partie a dormi au –dessus de la salle sur un matelas de paille ce qui
leur permettait d’être en même temps au
bon air. Béné, quant à elle, a choisi l’option « carriole » et s’est installée dans la remorque agraire
en forme de berceau où elle a dormi comme un bébé. A8h15, la troupe des garçons
arrive joyeusement et nous nous
installons au soleil pour le petit déjeuner. La douceur de l’air est très
agréable. Aujourd’hui, le groupe des jeunes, Damien y compris, va monter au
sommet du Mont Tendre
Les courses durent
moins longtemps que prévu ; du coup Clovis et c.c. arrivent ensemble au
point de rendez vous. Personne. Béné et Damien sont un peu inquiets quand tout
à coup, une colonne de vététistes, guidée par François, fait son apparition.
François ralentit et crie : « on
mange à la Bassine ! ».
La Bassine est une aire provisoire de
camping située au milieu de la Combe des Amburnex, dans un détour de la petite route qui suit
ladite combe. Le lieu, non aménagé, est très agréable et tranquille. Les
génisses et un petit cheval viennent y paître régulièrement. Cette combe abrite également une faune
particulière : des fourmis. Il est d’ailleurs possible de voir les
fourmilières géantes de plus d’un mètre de hauteur, de chaque côté du sentier
qui mène au mont Sâla
Tous les camps vtt de cette année ont passé successivement une nuit ici. Nous
sommes les derniers occupants. Il fait très chaud. La lourdeur de l’atmosphère
n’est pas atténuée par le vent de sud qui souffle en rafales. Nous prenons donc
le temps de manger tranquillement. Plusieurs jeunes vont prendre leur douche à
la gourde dans un coin. L’équipe d’animation a disposé table et chaises à
l’ombre et prend un tout petit moment de repos. Nous sommes presque en fin de
camp, demain soir Béné doit partir ; aussi, aidée de Damien, fait-elle
l’inventaire des provisions qui restent. Les animateurs préparent la journée
d’autonomie en buvant leur café. La halte en ce lieu nous convient
parfaitement. Franck G. qui a fait ce
matin un soleil sur le goudron lors d’un changement de vitesse, se fait soigner
par Béné . Son coude est à vif et le fait beaucoup souffrir à chaque mouvement.
Mi taquins, mi apitoyés, les autres lui prédisent une nuit horrible. Béné, la
seule à être vraiment compatissante, lui propose une séance de transmission d’énergie pour laquelle elle a
fait une formation. Franck est sceptique mais se dit prêt à accepter n’importe
quoi « même de l’homéopathie » pour avoir moins mal. Vers 18h le
groupe de Vincent s’installe un peu à l’écart pour la préparation du temps spi.
A la question de Vincent qui désire
savoir ce que chacun a découvert depuis le début du camp, les jeunes répondent
qu’il traversent, certes, des paysages magnifiques, mais qu’à présent ce n’est
pas ce qui les frappe le plus Cette nature merveilleuse est l’écrin de quelque chose de beaucoup plus
important : l’essentiel est
invisible pour les yeux…. Ce qui leur paraît extraordinaire, c’est l’ambiance de
fraternité qui règne au sein de notre groupe
à travers toutes les attentions reçues et données. Vincent,( séminariste
dans le civil) très attentif à cet échange, sort un évangile petit format et
nous lit dans st Luc, la parabole de la brebis égarée, d’où il ressort que Dieu
ne sait compter que jusqu’à UN : chacun de nous est unique et précieux à
Ses yeux . En accueillant cet Amour de tout notre cœur, nous devenons à notre
tour capables de le transmettre aux autres. Ce qui signifie que l’atmosphère de
sécurité affective qui règne entre nous depuis le début de la semaine permet à
chacun de s’épanouir et de faire
fructifier tous les dons qu’il a reçus à
Comme la chaleur est un
peu retombée, le terrain de volley est installé et une partie s’engage.
Repas dans la douceur avec la visite insistante du petit cheval que nos
provisions attirent beaucoup. Le ciel s’assombrit derrière le Noirmont. Pendant
la nuit, à intervalles réguliers des
lueurs illuminent le ciel. Ce ne sont pas des phares de voitures mais
des éclairs …
La Bassine - samedi 28 juillet 201214,5° C averses.
Finalement l’orage n’a pas éclaté cette nuit mais une pluie fine s’est invitée sur le
matin. Nous déjeunons rapidement en compagnie du petit cheval, très attiré par
les boites de céréales qu’il essaie de déchiqueter à grands coups de museau. Car
ce samedi est un jour particulier, marqué par plusieurs départs : d’abord
Bénédicte nous quitte ce soir. Ensuite c’est la journée d’autonomie pour les
jeunes qui vont partir par petits groupes et ne retrouveront les animateurs que
demain dimanche à midi. Enfin, François et Françoise sont invités dans le haut
Doubs au mariage de leur nièce et filleule, Aurélie. Ils partent donc tout de
suite après le petit déjeuner, bien partagés entre la joie de cette fête
familiale et le regret de laisser ici ceux qui depuis le début de la semaine,
sont aussi devenus leur famille. Mais, promis, on se retrouvera demain à midi à
la Combe à la Chèvre …….
Dimanche 29 juillet
2012 pluie abondante 12° C .Le
mariage s’est très bien passé, merci.
Nous revoilà sur la route où il pleut énormément. Après
avoir quitté Pontarlier et frôlé la Suisse, nous passons à Lamoura et entamons la montée dans la forêt qui couvre une grande partie du haut
Jura à l’est de st Claude Le ciel est complètement bouché, la visibilité quasiment
nulle. Heureusement, en ce dimanche matin, nous sommes seuls sur la petite route goudronnée qui traverse
le massif, dit autrefois de la Frasse,
mais dont le nom a changé au cours du XVIème siècle en raison des féroces
batailles entre les mercenaires ou soldats de François1er et les armées
savoyardes. Les Jurassiens, qui n’étaient pas encore Français à l’époque,
témoins de ces atrocités, ont donné au site le nom de forêt du Massacre, qu’il porte encore aujourd’hui bien qu’il soit
devenu un haut lieu pour la pratique du ski de fond en raison de son
enneigement abondant. Ce qui nous rassure c’est que la météo est très optimiste
pour cet après-midi et demain lundi où il devrait faire beau et chaud. Il est
midi, quand nous prenons avec précaution sur la gauche un large sentier très boueux et
glissant ; au bout de quelques mètres, voici le chalet dit de la pièce d’Amont, qui domine la Combe à la Chèvre, avec le Clovis garé
derrière, et voici dehors Claire et
Vincent qui nous font de grands signes.
Quel plaisir, par ce temps si humide de se retrouver à l’abri dans le chalet. Tous les jeunes et
les animateurs sont là. Hier samedi, devant le grand trajet qui les attendait,
ils ont préféré venir ici plutôt que de faire une incursion dans le Risoux, ce
qui les aurait retardés. Certains sont donc là depuis hier au soir. Les autres
se sont perdus dans le Massacre, ont fini par trouver un camping perdu dont le propriétaire
apitoyé leur a permis de passer la nuit dans une tente en forme de yourte à
moitié déchirée, où ils ont tout de m^me pu se reposer. Et ce dimanche midi
nous sommes à nouveau réunis – sans notre Béné, hélas. Il fait très sombre dans
le chalet, mais qu’à cela ne tienne : avec tous les restes de riz, de blé,
de thon et de légumes, Damien, François-
Daniel et Claire, aidés de quelques courageux, dont Clémence nous ont préparé un gloubiboulga de derrière les fagots
auquel nous faisons tous honneur. On n’est pas très bien installés, mais qu’à
cela ne tienne : demain soir on retrouvera le confort. Après le repas,
nous reprenons la route, direction les Moussières,
notre étape de ce soir. C’est vrai, il ne pleut plus, on sort assez rapidement
de la forêt pendant que le ciel s’éclaircit. Et voici, enfin, sous le soleil, les Hautes Combes, si vertes
et engageantes, un véritable paysage de carte postale. On aimerait faire
halte ici pour toujours. Mais il
faut continuer à rouler .Sur le coup
des 16h, nous arrivons enfin aux Moussières,
pimpant village où les chalets neufs et fleuris entourent la place, les
vieilles maisons, témoins d’un passé révolu, étant dissimulées, le long de la
rue qui monte à la mairie en passant par l’église. Le Clovis va directement à
la mairie, tandis que le camping car surbaissé, qui ne peut pas prendre le
virage en pente raide, est contraint de rester sur
De retour à la mairie, nous constatons que le gaz s’est
éteint ; du coup les pommes de terre
et les saucisses ne sont pas encore cuites. Le feu est aussitôt rallumé. Pendant ce temps, les jeunes
préparent
Les Moussières, lundi
30 juillet 2012 ciel tout bleu,
En arrivant avec le pain frais du petit déjeuner, François
et Françoise trouvent deux sentinelles couchées dehors. Ce sont Patrick et
Vincent qui ont fait le pari de dormir à la belle étoile. Patrick a dû dormir
tout habillé dans son sac, tant il a eu froid. Le soleil, qui inonde déjà la côte qui d’en face, commence à peine à lécher les
abords de
Il nous reste à redescendre, sur La Pesse tout d’abord, où on finit les restes des restes en
commençant à écrire les petits mots sur les carnets de camp, puis rendez-vous à
16h30 à la piscine de st Claude, où
les parents ne seront pas en retard : Franck et Guillaume ont commandé à
leur papa, Jean-Paul, un énorme
framboisier qui obtient un succès
mérité.
Ce lundi 30 juillet 2012, nous nous quittons à regret après une semaine de vacances comme on n’en vit pas souvent.
Heureusement on se retrouvera pour évoquer ces bons souvenirs le samedi 20
octobre à 20 h à la salle polyvalente de Courbouzon.